Ma considération philosophique sur la pétanque :


Dans bien des pays, même si mes compétences en matière de sociologie (et de philosophie), à plus forte raison pour ce qui est des pays étrangers, est quasiment nulle, dans bien des pays donc (Pour reprendre le début de cet exposé qui sera, sans nul doute mémorable), le jeu, au sens large mais quand même ludique du terme, et je ne parle pas des jeux avec les femmes de chambre, le jeu, donc, est pratiquement considéré comme philosophique. Tout au moins (Vi, dans cet article hautement intellectuel, j’ai envie d’utiliser des expressions désuètes comme, par exemple « Tout au moins »…), le jeu est le passe temps (pas de Fort Boyard) favori et premier, pour bien des cultures…

Personnellement, et même encore aujourd’hui, j’ai toujours adoré jouer ! C’est sans doute parce que je suis resté très enfant. Même… Je revendique et suis fier de me présenter comme étant resté un grand enfant à bientôt 40 ans. Cela ne veut pas dire que, de ce monde qui m’entoure, je le considère et le perçois comme un gamin de 10 ans, non ! Au contraire même, en ce qui me concerne, mon monde, je suis toujours à l’analyser, à essayer de le comprendre, à en percevoir les faces obscures, voire cachées… Car j’estime ne rien savoir et comprendre de celui-ci, alors je suis toujours à l’observer. Les gens en faisant partie, alors j’essaye aussi d’analyser le gens… Ce n’est pas toujours simple d’être dans la tête d’un grand enfant ! Mais en tant qu’enfant je suis donc joueur.

Depuis tout petit, j’ai toujours joué et aimais jouer. Par contre, à la vielle époque, j’étais extrêmement mauvais joueur. Si mon grand frère (de 10 ans mon ainé) me gagnait aux échecs, je finissais en pleure ! Au foot, même si je faisais 1 à 2 têtes de moins que les autres et que j’étais frêle, ma hargne et ma technique faisait que j’étais dans les meilleurs (pour ne pas dire le deuxième meilleur) joueurs de l’école. En sport, même sans physique, j’avais toujours une des meilleures notes de la classe. A chaque fois qu’on m’a ou que je me suis fixé un objectif à atteindre, que ce soit scolaire, sportif, intellectuel… Je l’ai atteint ! Alors certes, il s’agit de ne pas fixer la barre trop haute. Je n’ai jamais et ne sauterai jamais 2m30 en saut en hauteur !

Le jeu, l’ambition, la barre qu’on se fixe… C’est là la clé, sinon de la réussite, au moins de l’affirmation de soi ! A quoi bon être dans ce monde si ce n’est pour avoir un but ?

Après… A chacun son but ! Moi, je ne suis pas du tout matérialiste. Je me moque de l’argent (du moment que j’en ai assez pour vivre et faire vivre les miens), d’avoir une belle maison, une belle voiture, de beaux habits, un beau jardin… Ce sont les dernières (de chez dernières) ambitions qui m’habitent (pas de jeu de mot sur cette expression… S’il vous plait !) Mon bonheur personnel est atteint quand j’atteins mes objectifs intellectuels, sportifs ou sentimentaux… C’est ma manière de m’épanouir…

En cela, je sais que je ne suis pas « normal » ! Mais bref… Et la pétanque là dedans ? Puisque c’est quand même le sujet de cet article vachement philosophique… Non ? whoooo Je n’ai eu que 5 en philo au bac et 18 en math… On a les qualités qu’on peut hein ! Ma philosophie donc : A la pétanque, comme dans la vraie vie, il faut croire en soi, se sentir capable de se dépasser, ne pas craindre, les autres comme soi-mêmes, être confiant, avoir foi en soi…. Cela peut se résumer en une expression : « S’aimer » !

Hors, la condition sine qua non pour s’aimer, c’est d’être, dans ses actes, quelqu’un d’estimable. Puis se fixer un ou des objectifs atteignables et… Les atteindre ! Gravissez vos échelons. Fixez vos objectifs. Atteignez-les. Vous vous aimerez alors. Et plus vous vous aimerez plus vous pourrez vous dépasser.

Alors certes, cet article, pour beaucoup, paraitra crétin… Je le sais… Mais il est vrai que cette terre en supporte beaucoup. J’espère seulement que pour d’autres il apparaitra sensé.

Je me suis personnellement fixé mes objectifs. Cela me donne sinon une bonne raison de rejouer à la pétanque, au moins la réponse à « pourquoi être là demain ?». Il est bien entendu, que mes enfants et ma famille sont la vraie réponse à cette question ! Oui ! Mais… Il faut aussi (surtout ?) se considérer SOI ! Et MOI ! J’ai aussi mes envies et ambitions !

@++
Sougil – Plat thon

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