Il faut toujours connaître les limites du possible. Pas pour s'arrêter, mais pour tenter l'impossible dans les meilleures conditions. Romain Gary.

Puisque Gigi est fan de Romain Gary, j’ai décidé de prendre cette citation (Qu'est ce que je ne ferais pas pour ramener du monde sur mon blog), car, d’une part, je trouve la phrase juste (Je sais que ce mot, à la suite de certaines décisions de justice est assez galvaudé), mais d’autre part, elle est assez en rapport avec une discussion avec un joueur contre (je devrais dire contre)  lequel j’ai joué pas plus tard qu’hier, joueur très sympathique et pas maladroit du tout, que j’ai affronté pour un concours interne en tête à tête, en deux parties gagnantes, et avec lequel j’aime bien discuter en « post-parties » (Traduire au bar du club), car il est ouvert, a de l’humour et est un des rares à ne pas faire que des carreaux, en rêve plus ou moins alcoolisé, au contraire même, je trouve qu’il se dévalue assez, ceci venant certainement du fait qu’il a la pensée assez négative, au moins avant de tirer, et je soupçonne, aussi, vis à vis de lui-même, ce qui est dommageable, puisque parfois, avant de rentrer dans le rond, quand il n’a pas les bonnes sensations, il se dit qu’il va rater, où moi, c’est d’ailleurs ce que je me suis évertué à lui expliquer hier, car je me dis TOUJOURS ça, avant d’aller tirer, je me dis que je vais frapper, et même frapper si bien que je vais faire carreau, et ce, même quand je viens de manquer, même plusieurs fois, même plusieurs fois, même plusieurs fois et que mes sensations ne sont pas forcément bonnes, même si, évidemment et surtout heureusement ou (En réalité) malheureusement, ce que je me dis, je ne l’accomplis pas toujours, car ça serait trop beau, et pourtant, avant de commencer la seconde partie contre lui, je me suis dit que je vais essayer de la faire sans manquer, ce que j’ai réussi à faire d’ailleurs, il en était désabusé, mais voila, je connais mes limites et je me sentais bien, alors j’ai tenté le plus difficile, tant et si bien que j’ai même tiré, à la dernière mène, une boule à 60, à neuf pas, qui n’avait pas le point, juste pour me faire de la place, alors que j’aurais pu pointer, juste pour jouer, car ce qui compte, c’est le jeu, il est d’ailleurs assez d’accord avec ça, mais, par contre, il m’a expliqué qu’il ne pensait pas son geste avant de l'effectuer, que ça devait être automatique, presque « robotisé », et ça ma vachement étonné, parce que moi, je ne fais que ça, penser mon geste avant de tirer, je ne fais même que penser mon geste, penser mon corps, penser ma sensation, penser ma trajectoire de boule, penser à mettre droit, puis…

Puis…

Je ne pense plus à rien…

Et je tire !

Et je tente l’impossible… Et parfois... Je touche !

@++
Sougil – Aumône aux frasques

Commentaires

Anonyme a dit…
Bonjour
Hé,dis donc...tu prépares ton entrée au guiness des records au titre de la phrase la plus longue du monde ?
Ou bien...Tu te prépares pour battre le record du monde d'apnée