Vivre la déception
Manqué perdu, frappé gagné…
Si vous jouez depuis un certain temps, vous l’avez forcément vécu ! Au moins une fois, non ?
Moi, je l’ai connu, bien sûr ! Mon bilan ? À la louche : 50/50 (environ). Ça confirme ce que je revendique depuis toujours : je suis un joueur moyen.
Beaucoup (tout le monde !) vous parleraient de leurs réussites. Moi, je préfère évoquer les échecs, et surtout la déception qui les accompagne.
Car la déception est déjà un sentiment difficile à vivre. En matière de pétanque, elle est particulière : l’échec en est toujours l’origine. Tu joues, tu rates, tu es déçu. Mais comme la pétanque n’est pour moi qu’un loisir, je la relativise bien plus que ma « vraie » vie. Non pas qu’elle n’en fasse pas partie – je suis un véritable passionné – mais, par raison, puisque ce n’est pas elle qui me fait bouffer, je lui donne une place « à part ». Elle reste un loisir, donc avant tout un plaisir.
Par contre, la déception est bien plus rude quand elle touche à la vie réelle. Et c’est le propre des émotifs de mon genre : là, ça marque, ça pèse. Une déception humaine n’a pas d’équivalent. Perdre à la pétanque, c’est embêtant mais, comme dirait l’autre : c’est le jeu, ma pauvre Lucette ! En revanche, quand c’est « l’autre » qui te déçoit – conjoint, enfant, meilleur ami ou autre – là, ça peut vraiment devenir difficile à encaisser.
Alors, comment réagir face à la déception ?
On dit souvent (et je suis un spécialiste en conneries !) que le temps efface tout. Je crois, en tant que rancunier, que non. Le temps atténue, à la limite. Mais c’est déjà pas mal, après tout.
En fin de compte, vous savez quoi ? Si vous avez manqué perdu – frappé gagné… eh bien… frappez !
@++
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