La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi ?
C’était un sujet de philosophie du BAC de cette année… En voila un sujet intéressant ! Et si je jouais à faire l’élève… Non… Si ! Non… Si ! Allez ! Je mets ma tenue d’écolier (Vi… Je sais chères lectrices que cette tenue a un certain effet érotisant… Mais calmez-vous quand même…). Me revoici, donc, en tant qu’élève, devant ma copie vierge (euh… Comme moi à l’époque !), et maintenant, voila ce que je pourrais écrire sur le sujet.
Cher correctrice (je pars du postulat (Pour information, je pense que l’étymologie de ce mot vient d’un politicien autocrate romain ou grec…) que vous êtes une femme pour la simple et bonne raison que ça m’inspire plus. De plus, usant volontiers d’images à caractère sinon sexuel, au moins fantasmant, j’espère que vous serez une femme, plutôt ouverte d’esprit, ce qui est sans nul doute le cas, puisque vous êtes professeure de philosophie, et qu'en tant que telle, vous me noterez mieux que si vous étiez un homme, car plus sensible à mon discours, qui, je vous l’accorde, manquera sûrement de méthode. Ce n’est pas que je doute de mes capacités face à la gente masculine, mais, et car je me connais relativement bien (sauf de dos…), je sais que mon éloquence porte plus sur les personnes du sexe féminin. Je dirais même que ma maîtrise de moi-même est supérieure face aux femmes, bon… Sauf dans certaines situations, dont, par pudeur, je m’abstiendrai de toute description dans cette introduction hors sujet (du devoir, pas de la situation par contre…). Je me rends compte que je n’ai toujours pas fermé la parenthèse du début de paragraphe, et que je ne sais plus ce que je voulais dire… Bon… Ben… Fin de l’introduction !), bonjour ! Ah, si ! ça me revient, ce que je voulais écrire ! Je vais vous appeler chère correctrice, car vous allez être la seule à lire mon exposé… Je m’adresserais bien aux mouches environnantes comme si c’était elles qui allaient me noter, mais je suis certain qu’elles n’ont pas d’aussi beaux yeux que vous…
Tout d’abord, ce sujet, fait directement référence à Socrate (qui n’était pas un joueur de foot brésilien) : « Connais-toi toi-même »… Et oh... Je ne suis pas super fort en philo mais quand même ! J’ai un minimum de culture générale (Pis, on vit quand même dans la campagne là). Avoir conscience de soi, et même avoir une parfaite conscience de soi permet-il une parfaite métrise de soi ? On peut, effectivement, considérer que de bien se connaitre permet de mieux se contrôler. Par exemple… Moi ! Je parle de moi, parce comme déjà dit en introduction, je me connais relativement bien (sauf de dos)… Moi, donc, si je rencontre une fille qui me plait et que je sais qu’elle me plait (ce que je devine, en général, assez rapidement…), je sais qu’elle aura tendance à m’intimider. Conscient de cette relative faiblesse qui m’habite devant le charme de cette fille, je vais essayer de maitriser, non seulement mes émotions, mais aussi mon élocution. En effet j’ai une forte tendance à bafouiller en postillonnant lorsque l’émoi de parler avec une jolie fille m’envahit… Ca serait quand même dommage de gâcher mes chances de séduction pour un petit postillon dans l’œil… Non ?
Oui… Mais… S’il fallait simplement bien se connaitre pour parfaitement se maitriser, ben… On deviendrait des surhommes ! Par exemple, pour un homme (Ce que, si vous ne l’aviez pas encore compris, je suis), on pourrait faire l’amour pendant des heures sans envoyer la p… Ouups… Pardon ! Je vais remballer cet exemple légèrement déplacé en plus de l’idée vulgaire qui m’est venue. Je vous prie de bien vouloir m’excuser… Hummmm… Autre exemple ! Vous allez rigoler, mais ce n’est pas grave, j’ai l’habitude ! Je pratique une activité sportive (Bon… Déjà… Quand je dis "activité sportive", je sais que je ne suis pas trop crédible…) qui demande une grande maîtrise de soi. Comme déjà dit, je me connais pas trop mal (sauf de dos) et pour autant, à la pétanque, puisque c’est le sport auquel je m’adonne, il m’arrive de louper. Certes pas souvent… Certes toujours de peu… Mais quand même ! Des fois je rate… Et d’ailleurs, ça fait chier… Euh ! Oups ! Pardon encore ! Ca y est, il a fallut que je sois vulgaire, alors que dans un devoir de philo, quand même ça ne se fait pas !
Alors ! Pourtant, je vous l’ai dit que je me connais bien ! Et pourtant je rate ! Alors...
Quoi ?
Je ne me connais pas de dos ? Ca serait pour ça que je manquerais des boules à la pétanque alors ? Ohhh… ? C’est vrai ?
Bon ! Ok ! ce soir, je vais me mettre nu devant une glace et avec un miroir dans le dos, je vais essayer de m’examiner sous toutes les coutures ! Ecoutez… Si ça peut faire que je ne manque plus de boules à la pétanque hein…
En espérant avoir bien parlé du sujet. Veuillez agréer chère correctrice l’expression de mes sentiments boulistiques les meilleurs.
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Sougil – Pas très sage
Commentaires
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Sougil - Il se tord rien