Dur métier :

Comme il n’y a pas que les boules dans la vie et qu’on est ici sur un blog, il faut aussi que je parle un peu de moi et donc de mon travail… C’est absolument passionnant, vous allez voir! Je travaille dans l’informatique. Je fais un peu de tout : Commerce, technique, maintenance et un tout petit peu de développement… Uniquement pour les professionnels (ouf !). Ah vous voyez que que mon boulot est formidable! Hein…
Bon ok… J’enchaine…
L’autre jour une charmante cliente qui travaille de son domicile, m’appelle désespérée.
« Il faut absolument et rapidement venir, mon ordinateur est en panne… »
Elle, grande brune, très bien faite, avec une poitrine proéminente, mais qui se tient, des yeux d’un bleu à plonger d’une falaise dans une mer calme et en ressortir avec une fleur dans la bouche, une voix de présentatrice radio, et toujours des tenues de femmes d’affaire de films américains… Moi, avec tous les outils en main pour venir la secourir.
Je me présente à son domicile (Bonjour domicile, moi c'est Sougil!) l’après-midi. Elle me fait pénétrer d’un « Bonjour » son antre, avec un sourire à faire démissionner mon dentiste. Elle est vêtue comme à son habitude (Enfin… Elle n’est pas à poil…) : Petit tailleur noir, très cintré, et un chemisier blanc décolleté, suffisamment pour que mon cou ait une forte tendance à l’allongement et mon œil des tremblements saccadés. Elle me présente un tabouret (Bonjour tabouret, moi c'est Sougil... tu permets que mon séant use de ton amabilité?) placé devant l’écran. Je m’y assois et démarre la bête.
Elle s’agrippe soudain à mes épaules et dans un geste mêlant caresse et fermeté, me retire ma veste.
« Vous permettez, vous serez plus à l’aise!
- Euh, oui, vous avez raison, il fait chaud chez vous… »
L’ordinateur m’a l’air de démarrer normalement (En tous cas plus facilement que ma tondeuse à gazon). Elle pose ma veste, positionne ses mains sur mes deux épaules et se penche dans mon dos. Ses seins viennent me frôler la base du cou... Son parfum est enivrant ! Elle a dû s’endormir sur le pschitt pschitt ! Elle me murmure à l’oreille:
« En fait, je voulais que vous veniez voir avant qu’il ne soit en panne… Mieux vaut prévenir que guérir…
- Euh… Oui en effet… Euh… C’est certain…
- Vu qu’il n’a pas l’air très en panne, je me rends compte que j’abuse un peu de vous…
- Euh… Non… Du tout… Vous avez raison… Pensez donc…
- Tournez vous! »
Oulala… J’ai effectivement tout à coup très chaud! Elle me rotationne avec force en m’agrippant par les bras et me roule une gamelle plus grosse que les immenses poêles à paëlla!
Puis, elle me met debout, tout en m’embrassant, descend dans le cou, commence à dégrafer les boutons de ma chemise, mes quatre poils sur le torse sont tout hirsutes. Elle me bise le téton gauche… Le droit fait la gueule ! Continue sa descente… Arrive à la ceinture… Avec dextérité la dégrafe, défait mon pantalon, qui du coup, me tombe sur les chevilles et…
« Papa j’ai envie de vomir! »
Réveil dans le brouillard ! Devant moi, mon gamin (Le plus jeune cette fois), plus blanc qu’Anne Sinclair apprenant les facéties de son mari. Radio réveil : 02:37
Arg ! Pour une fois (de plus) que je dormais profondément !
J’ai (encore) fini dans l’évier à côté de mon fils tellement le résultat de sa gastro a été épouvantable…
@++
Sougil – Running gag

Commentaires

Anonyme a dit…
Comme si on allait croire que c'est toi qui démarre la tondeuse à gazon !!!

@+ fab
Anonyme a dit…
Toujours plein d'humour ce Sougil!
J'ai encore passé un bon moment...

Marcocol
Anonyme a dit…
eh bien gilles tu te laisses aller on dirait. bisous sylvie